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À la découverte des exoplanètes : 30 ans de quête astronomique
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À la découverte des exoplanètes : 30 ans de quête astronomique

En octobre 1995, deux astronomes, Michel Mayor et son doctorant Didier Queloz, travaillant à l’Université de Genève, bouleversaient notre compréhension de l’Univers en annonçant la découverte d’une planète orbitant autour d’un autre soleil que le notre ! Depuis, plus de 6 000 exoplanètes ont été répertoriées, ouvrant une fenêtre fascinante sur la diversité des mondes extraterrestres.

La révolution de 51 Pegasi b

Le 6 octobre 1995, Michel Mayor et Didier Queloz, de l’Université de Genève, présentaient une découverte révolutionnaire : 51 Pegasi b, une planète géante gazeuse totalement inédite. Située à environ 50 années-lumière, cette planète orbite si près de son étoile que sa température dépasse les 1 000°C. L’instrument qui a permis cette découverte, Elodie, était un spectographe installé à l’observatoire de Haute-Provence capable de détecter les infimes variations gravitationnelles d’une étoile.

Les techniques de détection des exoplanètes

Aujourd’hui, les astronomes utilisent principalement deux méthodes pour détecter des exoplanètes : la vélocité radiale et la méthode des transits. La première mesure les micro-oscillations d’une étoile causées par l’attraction gravitationnelle d’une planète, tandis que la seconde observe la légère diminution de luminosité stellaire lorsqu’une planète passe devant. Ces techniques permettent non seulement de détecter des planètes mais aussi de mesurer leur masse et leur rayon.

Une diversité stupéfiante de mondes

Les découvertes successives ont révélé une incroyable variété de planètes : des géantes gazeuses ultra-chaudes à des mondes orbitant autour de deux étoiles, en passant par des planètes rocheuses alignées en systèmes serrés. Malgré ces milliers de découvertes, aucun système planétaire ne ressemble encore exactement au nôtre, alimentant la curiosité des chercheurs.

La quête du jumeau terrestre

La recherche continue, motivée par un objectif ultime : découvrir une planète semblable à la Terre. Des instruments de pointe comme Harps-N, installé sur le télescope Galileo aux Canaries, scrutent inlassablement le ciel. Chaque nouvelle observation rapproche les scientifiques de la compréhension de la fréquence des systèmes planétaires similaires au nôtre.

Cette quête astronomique illustre magnifiquement l’évolution de notre compréhension de l’Univers. D’une vision centrée sur notre système solaire, nous sommes passés à la certitude que les planètes sont légion, ouvrant des perspectives fascinantes sur l’existence potentielle de mondes inconnus.

Pour aller plus loin / Source : The Conversation

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